Mais ſur tout ils vous ſont tenus,
de ce que vous ayans eu compaſ-
ſion du rude & barbare traitemẽt,
que les François ſouffffrent ſous la
Tyrannie de ceux de Valoys : vous
auez oſté du milieu d’eux ce Roy
frere du Tyran auec vn bon nom-
bre des ſuppoſtſts & appuis de la Ty-
rannie, que vous auez faictcts cõdui
re en triomphe captifs ſous les loix
de voſtſtre Patrie, au treſgrand bien
& contentement des vrays & natu-
rels François. Leſquels en ceſtſt en-
droit s’aſſſſeurent que vous ſerez de
façon & maniere, que iamais plus
ces beſtſtes farouſches ne retourne-
ront pour les mordre. Voila les
poinctcts, qui me font dire, que les
François vous ſont deteurs.
Quant à ce dõt vous vous pour
riez plaindre, que ie vay deſcou-
urant par trop leurs pouretez &
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