ſtent, ne pouuãs penetrer plus loin.
Car poſé le cas que vous eſtſtans de-
ſtſtituez de Roy, ne pouuans viure
ſimplement ſous la loy & ſous ſon
ame la raiſon, ne voulans auſſſſi
vous commettre à la conduite de
quelcun d’entre vous, les François
vous ayẽt fourny d’vn Roy de leur
nation (ſi toutesfois il eſtſt fils de
François : car de ſa mere vous ſcauez
qu’elle eſtſt & ſera Florentine) & que
pour vous auoir nourry & fourny
vn Roy ils vous puiſſſſent auoir obli
gé à eux en quelque maniere & fa-
çon : comme il eſtſt treſraiſonnable,
qu’on le ſoit à la nation & à la mai-
ſon qui les donne : Vous ne le ſerez
iamais tant aux François, comme
les vieux Iſraelites à la maiſon de
Iſai pour Dauid, Salomon, Ioſias &
ſemblables autres bons Roys qu’ils
ont receu de ce bon tige, ou comme
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