ſees & preſentes des François : i’ay
bien voulu pour teſmoigner ceſtſte
mienne affectction enuers vos deux
nations, n’ayant pour maintenant
rien en main de plus cõuenable au
temps qui court, le vous offrir &
conſacrer, comme aux plus gros &
plus notables creanciers de tous les
François.
Que ſi quelcun de prime face
trouue ce preſent-cy faſcheux, &
l’accuſe de ce qu’il reueille les eſ-
prits de trop de gens : le pouuoir &
force indomptable de la treſpure
verité, à laquelle plus ie m’arreſtſte
qu’à l’opinion d’vn tel Censeur, me
ſeruira en ceſt endroit de plege &
de bon garent, m’ayant contrainctct
de l’oppoſer aux flatteurs, menteurs
effrontez, en vn Latin auſſſſi facile
cõme eſtſt le langage Frãçois, auquel
i’eſcris le meſme liure à la grande
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