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lie, et nous avons eu la Douceur de vivre ; en Grèce, et nous avons eu Perséphone, après avoir eu les Notes d’une voyageuse en Turquie, lorsqu’elle visita Constantinople et Andrinople. De ses promenades en France, Corrèze, Provence, elle nous laissa l’Ombre de l’amour, la Vie amoureuse de François Barbazange. À l’heure où les Françaises donnaient à la patrie, d’un cœur ardent et déchiré, leurs époux, leurs frères, leurs amants, leurs fils, Marcelle Tinayre écrivait son chant du Départ : La Veillée des armes. Elle nota, en articles qui ne sont pas réunis en volume, ses impressions sur la vie guerrière à Salonique ; n’avait-elle pas risqué le torpillage du bateau-hôpital qui l’emmenait vers l’Orient, toute brûlante d’ardeur patriotique, de curiosité et de passion.

Sa dernière œuvre : le Bouclier d’Alexandre, venant après Perséphone, indique une évolution sensible du talent de Marcelle Tinayre, qui aborde le mer-