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GÉRARD D’HOUVILLE


À Grenade, dans les jardins merveilleux du Généralife, il y a un buisson de myrte qui est un buisson enchanté. Chaque nuit, lorsqu’il fait de la lune, ses branches s’écartent, une jeune sultane s’en échappe qui court au bord des fontaines, dans les bosquets de lauriers-roses, au pied des noirs cyprès, surprendre les jeux ou le sommeil des amants. À l’aurore elle s’en revient, les branches de l’odorant buisson se referment sur la belle, qui rêve à sa poétique ronde de nuit.

Ollé ! Cette jolie sultane du clair de