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du narrateur. Cependant la composition en est parfois maladroite, puisque les événemeuts contés dans la seconde partie que nous venons de rappeler sont postérieurs de deux cents ans à ceux delà première partie qui ont rapport à la fondation du cloître et à sa dénomination « Aux-Epines-Fleuries ». La Combe de l’Homme mort, c’est la foi poussée jusqu’à la superstition. L’histoire se passe dans les temps reculés, quand les hommes avaient encore foi aux miracles ; mais si la Légende de la Sœur Béalrix est douce comme l’amour, cette histoire est cruelle comme la vengeance de Jéhovah . Et réellement il s’agit du châtiment infligé par le Dieu tout-puissant à un assassin sacrilège et traître, que la justice des hommes n’a pas réussi à découvrir. C’est ici pour la première fois que nous rencontrons chez Nodier l’influence dHoflmann aussi bien dans la technique que dans 1 expression. En effet, l’influence d’Hoflmann en France commence, comme nous l’avons déjà observé, vers i83o, et la plus grande partie de l’œuvre de Charles Nodier est antérieure à cette date. C’est pourquoi, excepté dans La Combe de V Homme Mort, dans Inès de las