Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/97

Cette page n’a pas encore été corrigée

dans ton céleste conin, j’ai toujours les mêmes désirs, et si je voulais mourir de plaisir, et dans le plaisir, je te prierais de remuer du cul, et de me laisser expirer au fond de ton con satiné… Foutons… — Un seul coup. Vous m’êtes trop cher et trop nécessaire, pour que je ne vous ménage pas. » En montant sur le ventre de ma fille, et tandis qu’elle m’arrangeait le vit à l’entrée de son con, je lui disais : « Te quitter pour suivre un est trop scabreux, et malheur peut arriver… » Et comme elle ne s’agitait pas : « Tu me ménages ?… Remue du cul, mignonne ! Saccade ! Décharge !… C’est mon seul coup… Mais j’ai de quoi te satisfaire… Il le faut même, avant qu’un de tes trois gros vits te martyrise. » Elle remua du cul et du con, comme Marie-Antoinette foutue en levrette à la Conciergerie, par un polisson de gendarme… Nous déchargeâmes, Conquette comme la reine, moi, comme le gendarme… Je sortis. Elle lava.

Chapitre XXV. Du bon père qui fait foutre sa fille

Allez au but et bravez le reste : c’est un con qu’il s’agit d’élargir ; il faut donc qu’il soit foutu…

On sait que j’avais à moi un certain Traitdamour, mon secrétaire, frère de Minonne et amant de Connette, qu’il m’avait fait dépuceler, l’ayant trop gros. C’était un vigoureux garçon de vingt ans. Il demeurait à deux pas. Je l’allai chercher. « Veux-tu foutre quatre ou cinq bons