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Un autre, ce soir, se secoue le vit en pleine rue… Maman… dit-il, délicieuse maman… je me branle… je décharge… à ta divine intention. — Je l’ai entendu, j’ai souri. Il a aussitôt ajouté : Oh ! si vous êtes putain… une divine putain ! cinquante louis pour trois coups en une heure !… Ou chez moi, ou chez vous !… Je demeure rue de Bucy, au troisième, n° 16. — Un joli fat, repris-je, disait assez haut : mon vit dans sa bouche, et ma langue dans son con… Et il se branlait, branlait, branlait ! — Je l’ai vu, et je lui ai donné un petit coup d’éventail sur le vit… Il m’a bien touchée ! Il m’occupait. Peut-être est-il cause que j’ai montré un peu d’humeur, quand à notre arrivée vous m’avez pris le con. »

A ces mots, nous recommençâmes une scène, comme celle que je viens de raconter, si ce n’est que je renversai ma fille sur le dos. « Vit-papa… me dit-elle, tu es le fat… c’est le fat qui me fout… Tu me fais foutre par tous ceux qui m’ont désirée… Je décharge à l’intention du fat… son vit dans ma bouche, ses couillettes sur mes tétons, et l’engin de mon père au fond de mon conin… J’avale son… joli foutre… (convulsivant du con) : je déchar… ge !… » Jamais elle n’avait eu autant de passion.

Elle était même raisonnée, car entre deux décharges elle me dit : « Vos lèvres sont appétissantes, elles me rappellent… au lieu que celles de Montencon… Je ne veux plus qu’il m’enco… o…o… nne ! dit-elle en s’agitant. Langue