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des Ormes. J’ajoutai : « Vous alliez pour être baisée, vous le serez, car je couche avec vous. » Elle bégueulait, disant que le récit de Timori lui avait ôté ses désirs. Je ne l’écoutai pas ; je me mis au lit, et elle vint se coucher auprès de moi.

Chapitre XXII. De la fouteuse mise en appétit

L’appétit vient en mangeant, dit le proverbe, et l’on va voir comment il a raison, pour Conquette !

Dès que ma fille fut à ma portée, je m’ancrai sur ses appas, lui suçai les tétons, et l’enconnai. Je ne sais par quel motif, humeur ou volupté, ma divine enfant ne remua pas. Je fis de même, et la tins emmanchée, sans me donner aucun mouvement… Je m’endormis, après m’être mis sur le côté, sans déconner. Conquette, qui s’y était prêtée, s’endormit comme moi, sans doute, puisqu’en m’éveillant, sur les deux heures, je me retrouvai dans son bijou. Je m’agitai pour lors. Elle me serra dans ses bras, remua vivement du cul, et me dit : « Cher amant, pou… ousse ! » Et elle saccada de toute la force de ses reins… Elle déchargea… J’émis aussi… « Ah ! Mon Dieu ! dit-elle, c’est mon papa qui me… caracole… — Qui te fout ma déesse !… — Ah !… Il n’y a que vous, pour ces choses-là… Je ne vous contrarierai plus, car vous avez plus d’esprit que moi… J’ai eu un plaisir… que je ne dois qu’à vous… Cher papa, recommencez, que je décharge à votre intention ! Je vous adore !… » Je la réenconnai vigoureusement, en lui disant : « Et fous comme tout à l’heure, à l’intention de ton amant… » Elle remua du cul comme Cléopâtre ou Messaline, et elle se mit à dire en saccadant : « Bougre de Timori… fous… fous… fous-moi… Fous ta garce… fais cocu mon sacré gueux de père… dont je suis la femme… la maîtresse… la putain !… Ah !… je sens ton vit au fond de mon con !… Ta langue !… Ta langue !… Je me pâme !… je dé… cha…arge !… Foutre !… Ah ! ah ! ah !… je