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Chapitre XVIII. Des avis paternels, tenant sa fille enconnée

Ami lecteur, j’éprouve encore les oscillations de la plus savoureuse volupté, en me rappelant ces moments enchanteurs que m’a procurés ma Conquette Ingénue L*** !

« Appuie lentement, ma reine, que je t’enfile sans limer. » Elle le fit. Lorsqu’elle fut parfaitement enconnée, je lui dis : « Tu sais, très chérie fille, que j’ai tout vu, tout entendu. Tes sentiments divins à mon égard m’ont pénétré de reconnaissance et d’admiration… J’approuve entièrement que tu aies donné à Timori le pucelage de ton beau cul. J’accepte avec transport ton dévouement pour moi. Mais, céleste fille, c’est à ton intérêt, à ton bonheur, que je me propose de le faire servir. Je ne prétends pas, tel qu’un sultan, te garder pour mes plaisirs exclusifs. Tu auras un payeur. Lequel des trois hommes auquel ton pucelage était vendu aurais-tu préféré ? — Le plus honnête, incomparable papa, mais c’est justement celui qui l’a le plus gros. — Je te ferai donc élargir le bijou par un gros homme de ma connaissance. Il n’est pas aimable, mais un homme aimable pourrait t’épuiser, en te faisant trop décharger, outre qu’il pourrait te prendre le cœur, ce qu’il ne faut pas. Un fouteur préparatoire ne doit te prendre que le con… Ni moi, ni Timori ne te suffirions point ; nous n’avons pas le vit assez gros ; ce ne sont que des vits à pucelage. Mais j’ai plusieurs ressources… Je sonderai celui que tu préfères,