Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/57

Cette page n’a pas encore été corrigée

jolie figure ?… — Non, cela m’amollirait le vit. Conduis-moi sans lumière. » Ils vinrent à tâtons.

Vitnègre précédait, pour éloigner Lenfonceur. Trouvant une femme seule, et troussée, il voulut lui mettre, en soupirant, sa langue dans le con. Elle l’en empêchait, quand le moine faillit de l’écraser en tombant sur la fille. Vitnègre fut obligé de se retirer à quatre.

Le premier acte du père Foutamort (comme Vitnègre le nomma), ce fut de mordre le bout des tétons de sa monture, en lui dardant son engin, qui ne pouvait entrer dans ce vaste con encore élargi par une éponge, que la fille venait d’en ôter. Connillette fit un cri perçant, et se sentant déchirer le con, elle voulut se dérober, en égratignant des deux mains. Foutamort, qui savait bien qu’elle ne pouvait en échapper et dont le plaisir était d’autant plus grand à tuer une femme qu’elle était plus belle et plus étroite, ne la ménagea pas : tout en l’écartelant, il lui arracha le bout des seins avec ses dents. Un profond évanouissement, ou la mort, fit cesser ses cris… Je me repentis de n’avoir pas d’abord tiré un coup de pistolet à bout portant dans la tête du moine… Mais les voisins, au bruit, auraient peut-être enfoncé les portes : ce fut ce qui me retint. Foutamort, parvenu au fond du con de la fille écalventrée, déchargea enfin en jurant et rugissant.

« Fous un coup, dit-il à Vitnègre, avant que j’encule la garce. » Le scélérat vint, mais sentant un cadavre plein de sang, il se retira.

« Elle est morte ! » dit-il. Foutamort la tâta… « Non !… le cœur bat encore !…