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dans les douleurs. Mon premier mouvement fut de lui prendre le con, mais nous étions dans la rue. J’allai la voir dès le lendemain soir, à l’heure où elle m’avait dit que son mari, ou plutôt son monstre, n’y était jamais. Je la trouvai seule, en effet, et dès cette première visite, elle m’avoua qu’elle avait un amant. Ravi de cette confidence, qui m’annonçait le cocuage de Vitnègre, je la flattai, je l’amadouai, je l’engageai à se le laisser mettre par Timori, son galant. Mais je compris bientôt que c’était, des deux côtés, un amour absolument platonique, où Conquette-Ingénue se consolait auprès d’un bandalaise des brutalités d’un débauché. Elle aimait à parler de son amant, et comme j’étais le seul avec qui elle le pût en sûreté, que je promis de leur procurer des entrevues, je fus chéri.

A la seconde visite, Conquette me découvrit quelques infamies récentes de Vitnègre. Un jour qu’elle se baissait pour ramasser quelque chose, il lui fit prendre le con par un de ses amis. Elle s’écria. « Ce n’est rien qu’un con de pris, dit froidement Vitnègre à son ami, ne t’avais-je pas bien dit qu’elle avait le poil du con plus satiné que de la soie !… Eh bien ! le dedans est plus doux encore. »