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Mais bientôt ses trémoussements m’en convainquirent. Alors, quittant le conin, je me jetai sur elle. Enivrée de plaisir, il est certain qu’elle m’aurait laissé tout faire ; mais son jeune conichon, quoique bien humecté de son foutre et de ma salive, ne put être pénétré. L’expérience qu’il faut, pour enfiler certaines pucelles, de la pommade ou du beurre frais, ne m’était pas encore acquise. A la fin, elle me saisit le vit, pour me débusquer. Pressé de sa main douce et blanche, il déchargea, et couvrit d’un foutre azuré son con, son ventre, ses cuisses et sa main !… Propre comme elle le fut toujours, elle se débarrasse et court se laver.

« Qui ne dirait, m’écriai-je, en la voyant s’éponger cul, cuisses et coniche, que je l’ai enconnée ? — Ah ! si vous étiez raisonnable, répondit Conquette Ingénue, ce joli gamahuchage, tant que vous voudriez, car j’ai eu bien du plaisir ! — Voilà un joli mot ! » Et je lui fis darder la langue dans ma bouche, moi lui tenant le conin. « Mais, reprit-elle, pas ce qui m’a salie dans ce que je viens de laver ! Je veux être honnête femme. — Tu dois ton joli con à ton père, ma charmante fille ! — Si vous étiez plus riche, je renoncerais au mariage, et je me dévouerais à vos plaisirs.