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aller détromper mon gendre volé. Ma fille m’en empêcha : « Il n’était l’amant que de ma chaussure ; il ne lui est pas infidèle ; il a tout ce qu’il lui faut. » Tendrelys applaudit à cette réponse. « Je ne dis mot, mais je n’en pense pas moins », ajouta-t-elle.

La Brideconin, pour être plus à nos parties, qui lui donnaient des plaisirs inconnus, avait fait venir chez elle, ce jour-là, une sœur de son mari, fort grêlée, mais la plus provocante tétonnière de dix-huit ans qu’on puisse voir. La garce ne croyait pas que la laideron tenterait, toutes nos dames étant jolies, et deux parfaitement belles. Ce fut cette tétonnière, faite au tour, à taille guêpée comme les Comtoises, qui nous servit. Mais dès qu’elle eut fait bander, pour lui éviter de la peine, les hommes allèrent chercher les assiettes… Au dessert, on me somma de raconter l’histoire des cons dépucelés, dont avait parlé Minonne, et que Mme Ingénue Conquette m’avait empêché de faire à souper, de peur qu’elle ne fût trop savoureuse. J’y consentis.

Chapitre XLVIII. Histoire des phénix dénichés

Je vais, dis-je en m’essuyant la bouche, et baisant les tétons de mon active fouteuse, vous conter comment j’ai dépucelé Victoire