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avec lesquels j’ai tant été… ce que vous savez… Voyez la jolie forme que leur a donnée mon pied ? Ils sont plus voluptueux qu’avant d’avoir été mis… » Je flairai avidement le dedans de ces divins souliers. « Ah ! je bande ! m’écriai-je. Les sacrés bougres sont embaumés… Je suis perdu… j’aurai la colique, si je ne t’enconne une pauvre fois ?… Laisseras-tu décharger par terre ce vit paternel ? — Mon cher papa, mettez-vous le cul et les couilles dans cette grande terrine, préparée pour mon con et mon cul ; l’eau froide vous ferait débander. C’est mon remède quand j’ai le con brûlant. » Ce qu’elle me disait me parut raisonnable, et je le fis. Elle cacha ses pieds comme une dame espagnole, et je fus calmé. « J’en ai fait autant tout à l’heure. Timori vient de venir. J’étais encore au lit. Il m’a pris les tétons, puis le con. La vue de son vit, qui bandait roide, m’a fait impression. Mais mon cœur n’a rien senti. Cependant il voulait me gamahucher, me priant de le branler après. « Je ne suis pas une putain. — Tu es bien froide ! » C’est que réellement je ne l’aime plus ; vous êtes mon amant, cher père, et Traitdamour est votre lieutenant dans mon con ; il est votre double vit, et