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vous remercions de cette heureuse journée de fouterie. Faites-nous la grâce, par les mérites de votre fils, d’en avoir une pareille dimanche prochain !… Et vous, sainte Madeleine, que foutait l’abbé Jésus, ainsi que Jean l’enculé, obtenez-moi la grâce de foutre autant que vous, soit en con, soit en cul, quinze ou vingt fois par jour, sans être épuisée, mais toujours déchargeant… Vous foutiez avec des Pharisiens, avec Hérode, et même avec Ponce Pilate, pour avoir de quoi nourrir le gourgandin Jésus, votre greluchon, et les vagabonds qui lui servaient de chouans. Obtenez-moi de votre maquereau Jésus, qui, étant Dieu, a sans doute quelque pouvoir, d’avoir, sous peu, ce riche entreteneur qui est un jour descendu de carrosse, bandant à mon intention, comme je revenais de chez mon amie, Mme Congrêlé, à cette fin qu’au moyen de l’argent que je gagnerai, à votre imitation, avec mon con, mon cul, mes tétons et ma langue dardée, je puisse soulager mon digne père dans sa vieillesse, non seulement en foutant avec lui, pour lui donner le plaisir, mais en me laissant vendre,