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n’était pas accoutumé à ce raffinement, se récriait de volupté : « Ah ! que vous foutez bien ici ! disait-il en déchargeant ; on ne fait que connailler, ailleurs. — Oh ! vous avez bien raison, mon mari ! lui répondit sa femme en déchargeant aussi ; onc je ne fus ramonée comme je le suis en ce moment, par les deux vits qui vous plantent chacun une corne, l’un dans mon con, l’autre dans mon cul. »

Conquette, remarquant que j’allais mieux, lorsque Tendrelys me chatouillait les couilles, l’en remercia tendrement : « Chère amie !… ma main en fera… autant à ton fouteur… quand tu seras enconnée !… Et vous, ma chère hôtesse, vous êtes donc bien foutue ?… » Ce joli mot, foutue, avait tant de grâces dans la belle bouche de Conquette, que je l’allais refourgonner, si Traitdamour, qui la déculait et qui allait laver, ne m’avait pas prié instamment de la lui laisser enconner… Mais j’étais trop ému pour rester spectateur ; j’ordonnai à Tendrelys de me faire beau con. Minonne et Connette la renversèrent sur le dos, et lui écartèrent les cuisses. Ma fille, avant d’être enconnée par son fouteur, voulut insérer mon vit ; elle baisa la patiente sur la bouche, en lui disant : « Tendrelys ! remue du cul, et donne bien du plaisir à mon père. » Et comme elle avait remarqué que le mot foutue m’avait