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mettre par son amant. Mais craignant que le jeune homme ne pût la dépuceler, elle me dit que la dernière coiffeuse m’envoyait une de ses élèves, qu’il fallait enconner, et sans parler, parce que, ma nièce couchant dans la chambre voisine, il y avait des raisons pour ne pas envoyer l’élève coiffeuse dans la mienne… Pourvu que je foutisse un jeune con, que m’importait ?… J’allai nu au lit ; je trouvai des tétons naissants, un conin qui tressaillait. Je dépucelai… J’avais enconné trois fois, lorsqu’on vint me faire retirer. Je crus que c’était la convention. Mais ayant écouté, je fus très étonné d’entendre éperonner de nouveau ma monture, et ma femme instruire, en les encourageant, son neveu et sa nièce. Je me remis dans mon lit tout pensif. Le lendemain, je demandai une explication à Conquette. « Eh bien, quoi ! me répondit-elle, vous avez dépucelé votre nièce Beauconin avant que son cousin le lui mît, parce que je craignais qu’il ne pût la déflorer. »

Je fus enchanté. J’avais eu les prémices de la fille que j’avais implantée un jour de Vierge dans le con de la belle Marie Linguet. Mais je dissimulai ma joie. C’était un excellent pronostic pour les plaisirs dont je me flattais de jouir depuis longtemps, et dont le moment approchait. J’y touche enfin.