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cette timide colombe, tu me laisses seule avec un inconnu !… Oh ! reste, et si tu m’aimes, sois témoin des plaisirs que je ne devrai qu’à toi. » Et elle nous baisa tous les deux sur la bouche. Le lit était vaste : le bon Folin s’y mit avec nous. Je grimpai sur le ventre de la jeune épouse, aux flambeaux allumés, au vu du mari, et j’enconnai roide !… Elle répercutait avec fureur !… « Courage, ma femme ! criait l’excellent mari en me chatouillant les bourses. Décharge, ma fille ! Hausse le cul ! Darde ta langue !… Ton fouteur va t’inonder !… Toi, jeune vit, plonge… plonge… lime… lime-la !… »

Nous déchargeâmes comme deux anges ; je la foutis six fois dans la nuit, et les deux époux furent très contents de moi. J’ai eu cette jouissance céleste et plus qu’humaine jusqu’aux couches de Fidelette, qui perdit la vie en la donnant au fruit de notre fouterie.

Chapitre VI. De l’épouse qui se fait enculer

Je passerai sous silence mes conilleries avec ma femme clandestine, puisque je n’ai jamais avoué ce mariage. Conquette Ellès était une jolie grêlée, faite au tour, ayant un con tellement insatiable que je fus obligé de lui mettre la bride sur le cou et de la laisser foutre avec qui elle voudrait. Elle était fille d’un traiteur de la rue Saint-Jacques et sœur du libraire Petite-Beauté.