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raser la motte. Elle se cacha le visage dans mon sein. Traitdamour aussitôt la renversa sur un foutoir, le con au grand jour. « C’est pourtant dommage ! dit-il en le maniotant, la perruque en est superbe !… Je vais d’abord employer les ciseaux. Nous mettrons ce poil soyeux sous verre, dans un cadre doré : ce seront de précieuses reliques ». Il coupa. Ensuite il tira d’une jolie boîte, une savonnette parfumée, et savonna longtemps le conin. Comme cette opération excitait Conquette, elle me pria d’appuyer mes lèvres sur sa bouche. Elle me dardota sa langue, pendant tout le temps qu’on fit la barbe à son con, et lorsqu’il fut rasé, on le lui lava d’eau-rose. On lui sécha les cuisses avec des linges doux, et Tendrelys mit le beau poil de la dépouille sous le verre à cadre. Puis le conin sans barbe fut livré à l’admiration de l’assemblée. Tout le monde, surtout les filles, jusqu’à la modeste Tendrelys, qui, disait-elle, n’était venue que pour voir, et rougissait de tout, le trouvaient si appétissant qu’elles demandèrent à le baiser et qu’elles se jetèrent dessus. La jolie chapelière colla ses lèvres vermeilles sur le con rasé, et sa langue alla dans la fente exciter la volupté. Rosemauve, qui arrivait, vint sur elle comme une enragée, la débusqua, et gamahucha si vivement la déesse,