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passage tout habillée. Ce fut comme une vision, car je m’enfuis. « Ah ! je suis fait ! s’écria le monstre ; le scélérat m’a donné une putain, au lieu de sa femme !… » Et il jura, sacra… Quant à moi, pendant ces scènes, j’assistais à la fouterie de ma jeune sœur. La pauvre petite fut enconnée, embouchée, enculée comme les autres, par son adoré Wiwitencoff de la Cowillardière, qui alla jusqu’à extinction de forces. Il m’adorait. Ce qui le tua, c’est que, lorsqu’il se sentait épuisé, il se faisait sucer le vit bien approprié à l’eau chaude, et baiser les couilles par sa jolie monture. Il lui mettait encore couilles et vit sur le cul ou les tétons. Puis il se faisait donner au gland un suçon. Il bandait alors, et enculait. Au dernier culetage, il eut un priapisme, et crut ne faire que bander. Il fourgonna dans le cul de ma sœur jusqu’à ce qu’il s’évanouit. J’appelai Guaé, qui la décula, en enlevant son enculeur. On le porta évanoui dans sa voiture. Arrivé chez lui, des cordiaux, que demanda Guaé, ranimèrent le vieux libertin. « Ah ! s’écria-t-il, je vis encore ! Je voulais mourir dans son cul !… Je bande encore… Qu’on me la rende… que je l’enfile… et… que… j’expire… » Et il expira…

« Ah ! la belle mort ! » s’écria Traitdamour, et toute la compagnie en dit autant… Mme Guaé acheva :

Voici comment s’est passée la nuit de mon mariage. Guaé, à son retour, était furieux de luxure. Il voulait toutes nous enculer, puis nous emboucher. On s’arrangea. Il m’emboucha, encula ma sœur et ma cousine, enconna ma marchande, qui en fut estropiée pour un mois, et l’engrossa, deux