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dans la journée. Mon père me le montra, et le gamahucha devant moi, en alléguant le motif de prévenir une maladie. Ah ! qu’il était mignon ! Je l’aurais gamahuché à mon tour, sans ma coiffure d’épousée, car son joli petit foutre virginal me tentait… Notre père la prévint qu’il fallait qu’elle me soulageât la nuit de mes noces, et l’aimable enfant y consentit avec naïveté. Je vis aussi le con de ma cousine la carmélite, ou la belle Victoire-Londo. Il n’était pas si mignon, mais il avait une superbe perruque noire. Elle entra en fureur érotique dès qu’on le lui eut touché du bout du doigt, et mon pauvre père fut obligé de le lui mettre devant ma sœur et devant moi. Ce qui ne la calma que pour un instant. Nous appelâmes mon oncle, qui la foutit trois fois. Puis le jeune homme fut introduit. Ensuite le procureur. Tous ceux qui devaient me le mettre ce jour-là. Les enculeurs vinrent après. Elle fut foutue, refoutue, enculée, réenculée, et calmée. Mais on n’appela pas M. Guaé ; j’en étais jalouse… Pendant ce temps-là, mon père branlait ma sœur ; l’enculage de la religieuse le fit entrer dans une telle érection, qu’il la poussa dans un cabinet, où je les suivis, la renversa et la dépucela. J’insérai le vit paternel dans le joli conin, en disant à Doucette, que c’était une ponction nécessaire.

On lavait la religieuse. M’étant aperçue que Guaé la convoitait, je lui témoignai une jalousie qui le flatta. Il me promit de réserver son