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en bas et en souliers de soie d’une éblouissante blancheur. On se mit à table. Mon fouteur voulut que je restasse les tétons découverts. Nous soupâmes. J’avais appétit, le basané but et mangea comme un hercule. En sortant de table, il dit à mon père et à mon futur : « Vous ne m’avez pas trompé ; elle est au-dessus de vos éloges. Si l’intérieur du con ressemble à l’extérieur, elle est à moi, coûte que coûte. — Voyons votre vit, répondit Guaé… Elle ne sera que trop parfaite !… Voici le mien, et vous savez que je n’ai pu l’enconner, puisque c’est ce qui vous a fait parler à M. Convelouté, mon beau-père. — Je verrai si elle a le mérite de ce beau nom… Mais vous avez un vit épouvantable, M. Guaé !… Empoignez-le, la belle, que je voie comme il est bien bandant ! » Je saisis le vit de Guaé, qui se récria de plaisir. « Je bande, reprit Fysitère. Mais faites bander votre père, et comparons. » Je lui pris cependant le membre, qui grossit en le serrant dans ma main. On compara ensuite. Guaé l’avait le triple de l’homme velu, qui lui-même était le double de mon père. « Je voudrais lui dire un mot », demanda Guaé furieux de luxure. Il me poussa vers une fenêtre, me cacha derrière le rideau et me déchargea dans la bouche. Mon père seul devina ce que Guaé venait de me faire. Pour moi, je fus singulièrement fortifiée par cette bavaroise ! Je brûlais… Aussi je fus ravie lorsque Fysitère dit : « Il faut