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la soif d’une autre n’est qu’une goutte de foutre pour toi. J’ai une idée, c’est de m’arranger à te régaler, après-demain, en te le faisant mettre jusqu’à extinction de forces, par tous ceux qui t’ont foutue : moi d’abord, ton oncle, ton procureur, le frère de la marchande, et peut-être son mari. S’il se trouve quelques nouveaux bougres, ils t’enculeront, sous prétexte de réserver ton pucelage à ton époux. C’est un délice que d’enculer une mariée, le jour de ses noces, et ils le payeront bien. Je m’arrangerai avec Guaé pour tout cela. » Nous arrivions. J’embrassai mon père, transportée de reconnaissance, en le priant de tâcher de me suivre secrètement, pour me voir téter. J’entrai, puis je l’introduisis.

Guaé courut à moi, en se déculottant. Il me baisa d’abord pied, jambe, cul, con et tétons. Il me fit ensuite lui darder ma langue, après quoi il me mit son vit en main. Je le secouais vivement lorsqu’il me dit : « Garce, je suis raisonnable. Je ne t’enconne pas ; il faut que ton père et ton oncle te foutent le jour du mariage. Je t’aurai ensuite, pour la nuit, trois vits frais, dont celui qui t’a dépucelée sera un… Ah ! l’idée que ton père t’enconne va me faire te décharger une pinte de foutre, et te l’entonner dans le gosier !… Allons, garce, je sens que ça vient : embouche-moi le vit… Ah ! ah ! ah !… Le bou… ougre fout… sa fille… Ton père te fout, garce ! te fout, putain… Ah ! je décharge à cette divine idée !…