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vint avec moi. En entrant, il jeta la bourse sur le pied du lit : « Allons, ma fille, me dit mon père, tu es à tes pièces : autant de coups foutus, autant de louis. Mais il ne faut pas tuer un ami ! Il allait se branler à ton intention, quand je suis entré. » A ce mot, je me jetai à son cou, et lui dardai ma langue en disant : « Cher ! Cher ami ! — Ah ! Je t’adore ! » me répondit-il. Et il me prit les tétons, le con. Je me renversai. Il se mit sur moi. Je me fourrai son vit dans le con, et en quatre coups de cul, je le mis au fond. Il déchargea, en me sentant émettre. Il me foutit dix coups. « J’ai quinze louis à compte, lui dit mon père, en le voyant laver et se reculotter. Vous reviendrez quand il vous plaira. »

Nous étions à l’avant-veille du mariage. Tous les matins, Guaé m’avait allaitée, ou plutôt affoutrée, ce qui m’avait rendu la peau plus blanche, le teint plus brillant, le con plus satiné, et me donnait un tempérament si violent que je n’étais à mon aise qu’un vit au con. Le jeune homme dit, en déjeunant : « Guaé doit être surpris de ne pas me revoir ! Cela pourrait faire tort, dans son idée, au con de ma belle fouteuse. Ainsi, je veux lui acheter la première nuit de sa mariée, puisque l’impayable Agnès veut absolument l’épouser. » Je le lui avais dit en foutant. Mon père applaudit. Mais en me reconduisant chez Guaé, que j’allais téter, ce bon père ajouta : « Tu n’es pas une mariée ordinaire ; ce qui éteindrait