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poussa. Comme j’étais amoureuse de lui plus que de tout autre homme, je remuai de la charnière, comme une princesse foutant avec un page… Le jeune homme, ranimé, entra dans un tel érotisme en nous voyant décharger, qu’il nous fit mettre sur le côté et il m’encula, tout enconnée que j’étais… J’allai laver, et nous dormîmes.

Le matin, au déjeuner, le jeune homme paraissait ivre de joie ! « Ah ! qu’il est cocu, le bougre ! s’écriait-il… Bonhomme, voilà un effet de cent louis. Il faudra que tu la foutes, après le mariage, et il y aura vingt-cinq louis à chaque fois. » Il partit et je courus chez Guaé, que je commençais à aimer presque autant que mon père.

Il me reçut avec transport, me traitant de divine garce, de céleste putain… Il m’allaita de foutre six copieuses fois. Ce qui me mit dans un tel érotisme, que je retournai chez mon père. « Ton procureur ? lui dis-je essoufflée. Il doit être remis, depuis l’autre jour ? Je brûle… Cours-y si tu m’aimes ! » Il y vola, en m’appelant Cléopâtre ! Cléopâtre !… Il trouva le jeune procureur à la fenêtre, son vit bandant à la main. — » Je viens de voir entrer votre fille, lui dit-il, et j’allais me branler à son intention. — Gardez-vous-en bien ! Apportez un petit présent, et venez le lui mettre. — Vingt-cinq louis ? — C’est trop pour une pratique. Un louis par coup. — Soit, mais je n’en remettrai pas. Elle gagnera peut-être la somme. » Il