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parla de Guaé. Mon amant dit qu’ayant été enconnée devant lui, je ne devais pas redouter la grossesse. « C’est pourquoi, ajouta-t-il, j’enfourne à plein con, et décharge au fond. — Je vous mets le vit dans le conin de ma fille avec plaisir, dit mon père, afin de mieux cocufier ce jean-foutre de Guaé, qui vous a vendu son pucelage. — C’est ce qui me met aussi en fureur érotique, quand je fous sa future, reprit mon galant. Je pense : Encore une corne à ce bougre de Guaé… et je me trouve intarissable… Il m’a même passé une idée par la tête, c’est de vous donner à chacun cinquante louis, pour que vous foutiez ensemble tous deux, pour que le mâtin soit recocu, et surcocu ! — Top ! s’écria mon père ; après votre affaire faite, vous me mettrez le vit dans le con de ma fille… — Non ! non ! m’écriai-je. — Vous me la tiendrez, si elle récalcitre. — Je n’ai pas ces idées, leur dis-je. Si je remue du cul, comme je le fais, alors que mon amant me fout, c’est que je l’aime. Quant à M. Guaé, je lui dois beaucoup de reconnaissance ! Il est ma nourrice et c’est lui que je tête. » On ne comprit pas le sens de ce mot. On me coucha. Au lit, mon amant me foutit six fois. A la sixième, mon fouteur dit à mon père : « Mets-toi sur ta fille, et fous-la. Je vais t’introduire le vit ! » Mon père me grimpa : le jeune homme lui mit le vit dans mon con, et il