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monde neuf mois après ma fouterie au grenier à foin. Mais j’avais encore bien de l’ouvrage, avec huit sœurs, dont six, ou du moins cinq, étaient souverainement enconnables.

Mais revenons à Marie, la plus belle de toutes… Un jour de Vierge, Marie était parée, chaussée avec ce goût particulier aux jolies femmes, et un superbe bouquet ombrageait ses blancs tétons. Elle me fit bander. J’avais quatorze ans ; j’avais déjà foutu et engrossé trois femmes, car Mammellasse avait une fille, qu’elle se vantait que je lui avais faite, et qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à Jenovefette Linguet. Ainsi, je n’eus pas des désirs vagues ; je tendais directement au con de ma provocante aînée. Après le dîner, elle alla dormir, dans une alcôve obscure, et s’étendit sur le lit conjugal. Elle avait vu bander son mari, dont la culotte blanche était juste, et elle voulait lui donner le plaisir de le lui mettre parée. Je me cachai pour les guetter. Mais mon beau-frère, après avoir pris les tétons et le con de ma sœur, avoir admiré ce dernier, en éclairant l’alcôve, se réserva sans doute pour la nuit suivante : il se retira doucement ; je lui vis prendre sa canne, son chapeau, et sortir. J’allai pousser un verrou.

En revenant, je refermai les rideaux, le mari les avait laissés