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de ce qu’il fallait faire, pour m’enconner. Je lui dardai ma langue, et je partis.

J’avais été foutue vingt-cinq fois dans la journée, sept par mon père. Je retournais chez ma marchande. Mais tous les hommes que je rencontrais me tentaient. « Que les putains sont heureuses ! pensai-je, elles attaquent qui elles veulent ! » Tout à coup une idée me vint : « Allons chez Guaé, je lui dirai de me pommader. Qu’il m’estropie, mais qu’il me foute ! » J’y volai.

Il était avec un beau jeune homme, qu’il fit cacher, au bruit de mes talons. Mais j’entrevis par le trou de la serrure. Guaé me reçut mystérieusement, et me conduisit dans la pièce obscure, où je lui avais vu cacher le jeune homme. « Ma reine, ma belle future, me dit-il, je crois que je pourrai vous enfiler aujourd’hui. Ayez seulement de la complaisance. — Oui ! mais, pommadez… Ma tante… — J’entends… J’entends… » Je sentis qu’il me remettait à une main plus douce. On me prit les tétons, le con. On me darda la langue. Je caressai. On me troussa. Je fis beau con. L’on se mit sur moi ; je sentis qu’on m’insérait un morceau de beurre frais à l’entrée de la vulve, au trou du con. On poussa. Je ripostai un peu. L’on entra. Je secondai, m’apercevant avec étonnement qu’on ne me faisait presque pas mal. Enfin, l’on parvint au fond sans m’avoir blessée, et l’on y déchargea. L’abondance et la douce chaleur du foutre me