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même en cul ! Suffit ! » Il me demanda ensuite pardon : « Votre beau con, votre beau cul, vos blancs tétins, m’avaient mis comme un enragé ; ne pouvant vous enconner, je vous ai enculée : pardon, ma belle maîtresse ! J’ai plus d’un projet, pour vous dédommager. » Le cul me faisait mal ; Guaé me le mit dans l’eau tiède, puis il me le baisa, me le lécha, allant quelquefois au con. Il rebanda, mais je voulus m’en aller. Il fut obligé de me ramener en fiacre ; je ne pouvais marcher qu’avec douleur. Ce qui n’empêcha pas qu’il ne me fit le branler dans le carrosse, lui ayant le nez dans une mule mignonne, qu’il m’avait arrachée du pied, et dans laquelle il déchargea. Dans le délire du plaisir, il me dit : « Ma reine, j’ai le vit trop gros pour toi ; choisis de l’œil un joli jeune homme pour te dépuceler, et je trouverai moyen de te le faire avoir, sans te compromettre. » Ceci me fit plaisir… Guaé me descendit, et me porta. Je me mis au lit ; le sommeil calma mon cul.

Le lendemain, j’allai chez mon père, auquel je racontai tout ce que Guaé m’avait fait et dit. « Bon ! me répondit-il. Tu as du tempérament. Tu seras foutue en con, en cul, en bouche, et tu seras heureuse… Vous serez mariés dans huit jours, et je t’aurai un fouteur plus gros que moi. En attendant, je vais te le mettre. On ne saurait trop élargir un conin si mignon. » Mon père m’enconna, recommença trois fois. « Tu es