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moi ! Laissez-moi ! » dis-je faiblement. » Mon oncle ne m’écouta pas, et voyant que je ne criais, ni n’égratignais, il me renversa sur le lit, me troussa, et dirigea son vit dans le vagin de mon con. J’eus l’art de paraître me défendre, en le secondant. Il me fit mal, je criai, et voyant que les cris le facilitaient, je me mis à crier de toutes mes forces. Ce qui le fit enfoncer jusqu’à la garde, avec tant de plaisir de ma part, que mes gémissements étaient de volupté. Je me débattais, mais mon con supait le gros vit, donnant de si bons coups de cul, que je déchargeai avec des convulsions terribles, et des contractions des trompes qui pinçaient le gland de mon oncle. Il se récria… et se pâma de plaisir… « Ah ! pour une pucelle, que tu fous bien ! me dit-il ensuite. Que sera-ce donc un jour ?… Recommençons ! » Il me recommença trois fois, malgré mes pleurs, car je sentis qu’il fallait pleurer…

Quand il fut rassasié, il déconna. « Oh ! céleste fouterie, me dit-il, si le mérite de ton con était connu, il ferait ta fortune ! — Oui ! Vous me l’avez bien accommodé ! » répondis-je en sanglotant, sur un bidet préparé par mon oncle. Il ôta le verrou, jeta l’eau mêlée de sang et de foutre, puis craignant le retour de sa femme, il sortit en disant : « Remerciez-moi ! Sans cette préparation, Guaé vous aurait estropiée ; et revenez à moi, s’il le faut. »

Je ne fus point effrayée de ce langage. Dès qu’il