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de votre père ?… Consentez-y ! » Je ne demandais pas mieux, à cause de mon dépucelage, et parce que le bijou me démangeait, depuis que mon père m’avait perforée. Mais je répondis : « Oh ! non, mon père n’aurait qu’à rentrer ! — Eh ! quand il rentrerait ? Vous voir enfilée ne ferait que hâter notre mariage ! »

Il me renversa sur le pied du lit. Je me défendis gauchement. Il me mit le vit entre les babines du con, et poussait à m’enfondrer… Mais il ne put pénétrer, quoiqu’il se mouillât le gland. Il redoubla d’efforts, qui aboutirent à me décharger une chopine de sperme sur la motte, le ventre et les cuisses.

Je me débarrassai, pour aller laver. « Oh ! vous êtes bien pucelle ! », me disait Guaé en se reculottant. Comme je m’essuyais, j’aperçus mon père caché… Je n’en fis pas semblant. Un instant après mon retour vers Guaé, ce père rusé entra auprès de nous. Guaé me demanda en mariage. Mon père lui répondit qu’il me laissait maîtresse absolue. Et il signa les bans. Il dit ensuite à Guaé qu’il avait à me parler, et qu’il le priait de s’en retourner seul, qu’il me ramènerait chez ma tante, à laquelle il avait à parler aussi. Guaé s’en alla.

Dès qu’il fut sorti, mon père me dit : « As-tu été foutue ? » Et il me prit le con à la poignée. « Vous avez bien entendu que non. — Où donc a-t-il déchargé ? — Sur le poil. — Un peu entre les lèvres ? — Oui. — Il suffit. On peut devenir enceinte avec cela seulement, et tu n’as plus rien à craindre. Mais va le voir chez lui, et qu’il ait toute facilité.