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le bijou, et comme je ne criai pas, il me mit son membre entre les cuisses, me les fit serrer, et me les inonda en déchargeant. Je le dis à ma mère, qui me lava les fesses, alla menacer le menuisier, et le fit déguerpir… Ce début annonce que le récit sera un peu libre, mais il faut être sincère.

A dix ans, mon père, déculotté, m’asseyait à cru sur ses cuisses nues, faisait aller son membre entre les miennes, comme le battant d’une cloche, et bien échauffé, il allait enfiler ma mère, une jeune tante-sœur de celle-ci, ou ma gouvernante.

A treize ans, j’avais le bijou cotonné, et si joli, que mon père venait me le lécher la nuit pendant mon sommeil. Enfin, il me sentit riposter à ses coups de langue, et comprit que j’avais du plaisir. Il dardait plus fort, et je partais… Aussitôt, mon père se mettait sur moi, me suçait mes petits tétons naissants, posait son membre à l’orifice de ma petite conque, et me barbouillait toute la motte de sperme… Il me lavait à l’eau de rose.

A quinze ans, un jeune homme, frère de ma maîtresse de modes, me prit le con à la poignée, un moment où je regardais par la fenêtre, et voulut me chatouiller le clitoris avec son doigt, mais il me fit mal et je lui donnai un soufflet.

A cette époque, mon père n’osait plus m’asseoir à cul nu sur ses genoux, ni me faire décharger en me léchant le con ; il se retirait dès que je donnais le premier signe