Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/102

Cette page n’a pas encore été corrigée

roide… Traitdamour la prit ensuite et ne la quitta plus, quoiqu’elle l’en priât, qu’il n’eût arrosé de foutre cinq nouvelles fois ce beau con.

Elle se leva aussitôt qu’elle fut déconnée, en me disant : « Emmenez cet impayable jeune homme, et me laissez libre. J’ai besoin de rafraîchir sur le bidet plus d’une demi-heure mon pauvre bijou martyrisé. »

Nous la laissâmes ; j’allai prendre et faire prendre à Traitdamour un bouillon chez madame Brideconin, que je priai d’en tenir un prêt pour madame Poilsoyeux. Ce qui la surprit. Conquette, rafraîchie, arriva et parut aussi décente, aussi modeste que si elle n’avait pas foutu. Traitdamour partit sans être instruit, madame Brideconin étant prévenue de ne jamais découvrir les relations entre ma fille et moi.

Chapitre XXVI. D’avis très utile au lecteur et à l’auteur

Nous en sommes enfin au temps si souvent renommé des fouteries majeures. Si je les avais rapportées sans préparation, elles auraient étonné. Mais qu’on sache que j’étais sûr, en les commençant,