des usages, tels que ma philosophie me les représentait.
C’est ce qu’on peut voir dans la doctrine des
prétendus Mégapatagons, dont les idées sont parfaitement
conformes à la Nature. J’ai, en cette occasion,
et dans quelques autres, eu Heu d’observer
combien les gens du monde sont bêtes ; et non seulement
ces gens du monde, mais les journalistes,
même ceux que leur haine pour moi rend pénétrants !
Le vil Auteur du Journal de Nancy n’a
jamais eu assez de lumières pour saisir là ce qui
aurait pu m’inquiéter ! Mais c’est un bonheur pour
moi que cette stupidité universelle… Cependant, je
fus deviné par quelques particuliers, et entre autres,
par M. Lebègue de Presle, médecin de la Faculté de
Paris, qui me dit chez mon libraire, la Veuve
Duchesne : « Bon ! nous nous entendons, nous
autres ; mais toutes ces têtes du Palais-Royal ne
vous ont pas compris. » Voyez le compte rendu
très superficiel de TAuteur des Affiches de Province,
13 Mars 1781, p. ccxxxiv de la Revue.
XXV. LA DERNIÈRE AVENTURE D’UN HOMME DE QUARANTE-CINQ ANS ; deux Parties. Je n’en donnerai pas l’analyse : elle fait partie de mon Histoire, et on l’a vue tout entière, formant la XIIe Partie de ces Mémoires. Je la composai à mesure que les faits arrivaient. C’est ce qui lui donne l’air d’un Journal. J’étais profondément affecté, en l’écrivant, et je regardais son impression comme le complément de mon existence : c’est ainsi