XXII. LA VIE DE MON PÈRE ; deux parties.
Cet ouvrage, le plus estimable des miens, et celui
dont le succès a été le plus général, me fut inspiré
tout à coup, en finissant l’impression du Nouvel
Abeilard, à laquelle j’avais travaillé sans relâche : je
mis la main à la plume avec ardeur, et je l’écrivis
tout d’un trait ; car je ne fus occupé d’autre chose,
tant que l’impression dura. C’est de cet ouvrage
qu’un homme en place a dit : « Je voudrais que le
Ministère fît tirer cent mille de ces deux petites
Parties, pour les faire distribuer gratis à tous les
chefs des bourgs et des villages. » Voyez l’Extrait
du Journal de Paris, rapporté dans la Revue de mes
Ouvrages, pp. clxxxv-(cxc). Cet ouvrage existe.
XXIII. LA MALÉDICTION PATERNELLE ; Lettres sincères de N. **-*-*-***, a ses Parents, SES Maîtresses et ses Amis, avec les Réponses ; deux Parties. Cet Ouvrage est une éruption violente de sentiment, surtout le premier volume et la fin du troisième. C’est la Préface naturelle des Contemporaines. Jamais, peut-être, l’idée de cet Ouvrage ne me fût venue dans la tête, sans mon Amélie de chez Mme Moncîar, que j’aimais, sans. lui parler, et sans en être vu, depuis 1776. Cette espèce d’aventure m’était chère, par la ressemblance qu’elle avait avec la manière dont je parlais à Zéphire, lorsqu’elle était chez sa marchande de modes de la rue de Savoie. Amélie était alors sur son départ : ce fut Constance, sœur du mari de Mlle Améthyste Monclar l’aînée, qui