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heures, arriva sur son âne la bonne Marguerite Pâris, gouvernante de mon frère le curé de Courgis, avec une lettre de l’abbé Thomas, qui fixait le jour de mon départ. Je la regardai comme un malheur… et je vois aujourd’hui que je ne me trompais pas !…

Lecteur ! les plus heureux de mes jours sont passés ! À mesure que l’innocene s’échappe, la félicité pure disparait avec elle ! Nouvel Icare, je vais affronter les dangers, imprudent comme lui !

Quid fuit ut tutus agitarit Dædalus alas,
Icarus immensas nomine signet aquas ?
Nempe quod hic alte, demissius ille volahat ;
Nam pennas ambo non habuere suas.

Ovid. III Trist. el. 4. v. 31.

FIN
de la première époque
et du tome premier