Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/408

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cieux de Sara Debée ; j’étais chés elle, une fille m’accusait de voler ; je fus conduit devant Sara, qui dit, en riant : « Hâ ! quel voleur ! » Nous avons eu une explication satisfesante, etc. Ce songe, à pareil jour, est singulier !

930. 17 Xb. Dîné chés Guillot : mal de mon incomodité ! Promené : vu la Maris à sa fenêtre ; Agnès et Marianne ont dîné chés le chevalier de Saint-Mars ; fini, le soir, La belle-mère aimant sa bru.

931. 18 Xb. Matin, rien ; dîné chés Préval, pour lui lire la 1re feuille des Parisiennes, t. iv ; le soir, deux pages sur la Mère haïssant sa fille ; mal, en revenant de chés Couturier.

932. 19 Xb. Matin, continué la Mère haïssant sa fille ; composé à l’imprimerie, sur mon Drame, presque la fin ; puis, avancé le XL Caractère, mais mal.

933. 20 Xb. Matin, raccomodé mon xl Caractère ; lu ce que j’ai fait sur la Commère ; fini les Parisiennes, commencé le 25 Xb. - 1785 ; demi-tour occidental de l’Ile ; fini la composition de mon Drame ; commencé Le Jugement de Pâris. Le soir, fini le plan de la continuation du Lycée des mœurs. Je vais m’occuper du Hibou, etc. ; un peu mieux de ma descente.

935. 21 Xb. Rien écrit ; travaillé à l’imprimerie ; fini la feuille où commencé le Jugement de Pâris[1] ; le soir, lu E Vie de mon Père et F drame ; 6me Française.

935. 22 Xb. La nuit, eu peur de mes testic. ;

  1. Comédie-ballet intercalée dans Adèle de Comminges (1772), puis réimprimée dans les Parisiennes et dans le Théâtre de Restif.