Mes Inscripcions. 173
avant le dîner. Venu au café, où j’ai lu les papiers.
20 f. Anniversaire de mon alitement ; matin, 3 pages de ma Fisique ; à l’imprimerie sur F. II volume. Composé la fin de la Fille par un amant honnête ; demi-tour occidental.
657. 21 f. Jour terrible ! Le matin, 4 pages de ma Fisique ; à l’imprimerie, 60 lettre ; à dîner, Agnès prise par son Monstre d’Augé[1] ; elle est chés le commissaire de l’Ile.
J’en viens[2] ; nous alons en référer devant M. le lieutenant-civil[3] : je viens chercher la lettre du 23 juillet du Monstre.
J’ai été chés le commissaire et le lieutenant-civil, où j’ai vu l’insolent marquis d’Apchon[4], qui, au lieu de me répondre, s’est éloigné d’un ton de mépris, comme s’il avait craint de se profaner : un pareil noble est un peu plus vil qu’Augé. J’ai plaidé devant le magistrat, et ma fille renvoyée chés moi : c’est samedi que la cause sera décidée. Je l’ai ramenée.
658. 22 f. Matin, 3 pages et demi, fin de ma Fisique. A l’imprimerie, remanié 1 volume Françaises ; lu D IV et XXI volume Contemporaines ; 2de feuille Françaises II volume. Agnès a été faire une addision à sa plainte. Elle a été
- ↑ 1. Ce jour-là même, Augé venait d’écrire une lettre « doucereuse » à sa femme, ce qui ne l’empêcha point de la faire arrêter par la garde. (La femme infidèle.)
- ↑ 2. voit que Restif prenait ses notes heure par heure.
- ↑ 3. Denis-François Angran d’Alleray.
- ↑ 4. Lieutenant général du Maçonnais.
mon petit patrimoine, afin de ne pas morceler le domaine de Labretone. » (Monsieur Nicolas, t. X, p. 2981.)