l’imprimerie, 60 lettre. Epreuve de F. 11 volume Françaises. Trois quarts de tour de l’Ile au soleil brillant. Vu le 16 f. antique dans la rue Poultier. Le soir, retourné à mon Ile ; tour entier ; non été voir Mélanie.
654. 17 f. Matin, 4 pages de ma Fisique (les végétaus) ; à l’imprimerie O o Infidelle et fin d’I i volume Françaises : demi-tour occidental au soleil ; le soir, le même.
655. 18 f. Matin, annoncée la mort de l’abbé Thomas par ma nièce Beaucousin, qui m’a remis la lettre suivante du curé de Courgis… (sic) 3 pages de ma Fisique. A l’imprimerie 2de O o ; Françaises G ii volume. Non été chés Mélanie. Le soir, tour occidental.
656. 19 f. Matin, trois pages de ma Fisique ; dîné chés Marie Rétif, veuve Beaucousin ; passé ensuite procurasion chés le notaire Degeux, pour la succession de Thomas Rétif[1], mort le 12 février. Ecrit au curé de Courgis,
- ↑ Succession assez mince : « Il vous est échu, lui écrivait le curé de Courgis, comme aux autres cohéritiers, un paquet d’habits et de linges, qui a été vendu 12 francs, plus une somme de 12 livres et quelques sols ; plus une somme de 48 livres et près de 10 sols, et des fonds tant en rentes que terres et prés, pour 211 livres. Il reste encore à partager, lorsqu’on les aura reçus, les revenus de quelques baux et de quelques rentes, avec un certain nombre de livres et une obligation de 27 livres 18 sols sur un particulier de Saint-Cyr… » (Lettre 166. Tome XXII des Contemporaines, 2e éd.) Voici ce que Restif avait eu de la succession de son père : « Jusqu’en 1790… je m’étais suffi à moi-même à l’aide de mille écus de rente, en parcimonie, que m’a laissés mon père… avec environ 6,000 livres de biens-fonds, dont je n’ai pas touché 1,000 écus, ayant vendu à mon feu frère le paysan, qui ne m’a payé qu’à demi, ce que je ne dis point pour reproche ; j’ai perdu volontiers avec mon frère, et, si je n’avais pas eu d’enfants, je lui aurais fait présent de tout