Mes Inscripcions. 151
mon Monsieur Nicolas[1]. Le soir, j’ai rédigé le mémoire contre Augé. Lu celui de la dame Lamote-Valois[2]. Lettre d’Auge à son fils et un bouquet.
588. 6 Xb. Ce matin, à l’Ile, vu mes dates du 6. Envoyé Marianne chés Auge pour lui faire écrire et signer un écrit satisfactoire. Il a dit, à la dame Normand, que j’avais vendu ma fille à un seigneur, qui devait l’emmener et l’entretenir. Marianne est revenue sans la signature[3] ; le monstre doit montrer l’écrit à M. Legrand. Lettre d’Augé. (2 au séparé.) J’ai écrit à l’inspecteur Henri, et ma fille cadette a porté ce soir la lettre, le mémoire pour M. le lieutenant de police, et un petit mémoire qu’elle a fait elle-même. La feuille B I volume des Françaises. Je vas, ce soir, chés M. de Toustain. Ma femme a écrit, elle est à Joigni.
589. 7 Xb. Le matin, chés Mérigot, pour
- ↑ 1. S’il le pillait, c’était par anticipation, car Monsieur Nicolas ne fut publié qu’en 1794. Le Journal de Paris donnait en Variété, ce jour-là, un article signé Philaléthès : l’auteur annonçait l’intention de développer des théories métaphysiques qui pouvaient avoir quelque rapport, au point de vue de l’observation, avec le Cœur humain dévoilé.
- ↑ 2. Jeanne de Luz, de Saint-Remy, de Valois, comtesse de La Motte, impliquée dans le procès du collier, qui s’instruisait à cette époque.
- ↑ 3. L’écrit est reproduit dans la Femme infidèle. Il contient l’aveu des torts d’Augé, qui finit évidemment par le signer, car il est intitulé : Acte satisfactoire qui avait été convenu entre moi et l’Échiné au mois de décembre dernier (L’Échiné est le nom donné à Augé dans la Femme infidèle ; il s’appelle Moresquin dans Ingénue Saxancour).
dont il vante la jambe dans Monsieur Nicolas, tenait, à Auxerre, un bal public où Restif allait souvent danser, quand il était ouvrier imprimeur.