j’avais perdu Sara de vue, j’avais une grande
envie de connaître une fille auteur, qu’on
disait jeune et jolie. Je m’adressai chés l’imprimeur de Lormel, pour avoir son adresse.
Je lui écrivis, et je portai moi-même ma
lettre, que je remis à une petite Noiron, sœur
de la muse.
187. 8 Xbris Responsum Saint-Léger. (Réponse
de la Saint-Léger.) Ce fut ainsi que je me liai
avec cette fille : on peut voir sa lettre, et toutes
celles qu’elle m’a écrites, à la fin de la Prévencion nationale.
188. 10 Xb Noctè vomo sanguinem. (Je vomis
du sang la nuit.) Vidi Saint-Léger quæ me deosculata. (Je vois la Saint-Léger qui m’embrasse), elle me dit les choses les plus flateuses, et elle
ne les pensait guère, comme on le verra dans
la suite.
189. 14 Xb Hodie vidi Sara : sanatus. (J’ai vu Sara ; je suis absolument guéri.)
190. 16 Xb Hodie Saint-Léger. (Aujourd’hui la Saint-Léger.)
191. 21 Xb Commemoracio ad Claastrum paganum (Commémoracion au Clos-payen.) J’y
alais, pour me rappeler les goûters que j’avais faits.
192. 23 Xb. 23 jul. linqui Saram ; 23 Xb scribo.
(Le 23 juillet, j’ai quitté Sara ; écrit le 23 Xb suivant.) Cette date, vis-à-vis le bout occidental de la rue Saint-Louis.
193. 25 Xb Pes Poinot minoris. (Le joli pied
Elle épousa M. de Colleville. Elle avait publié, à vingt ans, un roman intitulé : Lettres du chevalier de Saint-Alme et de mademoiselle de Melcourt ; on lui doît aussi : Alexandrine, ou L’amour est une vertu, etc.