terai pas ce que j’ai dit, à cette occasion, dans
le… (sic) volume de cet ouvrage, p… (sic).
169. 6 jun. Octave Fête-dieu prandium. (Je dînai avec Sara le jour de la petite Fête-Dieu.)
170. 9 jun. Prandium. (Le dimanche suivant, dîner avec Sara.)
171. 13 jun. Merenda ad belvederem monsieur Heumi. (Goûter charmant aux nouveaux boulevards, chés monsieur Heumi.)
172. 16 jun. Cœna ad belvederem, deambulatio
deliciosa. (Le dimanche suivant, souper aux nou-
veaux boulevards, et promenade délicieuse sur
les colines.)
173. 18 jun. Tarta ad spinacias. (Tarte aux épinards, avec Sara.)
174. 20 jun. Cœna ad belvederem. Souper aux nouveaux boulevards, suivi de la délicieuse promenade sur les colines, où j’avais le bras de Sara, et où nous respirions le parfum des
fleurettes, que nous apportaient les Zéfirs[1].
- ↑ Monsieur Nicolas donne quelques détails sur ces prome-
du soir. Sara non revenue ! Ma Sara perdue ! Et moi au désespoir ! » Il retrace les sentiments qui l’agitèrent en la
revoyant. Pendant sa rêverie, madame Debée, Sara, Florimond viennent à passer. Il les accompagne aux boulevards.
Sara se montre aimable. Il va écrire cette heureuse date sur son île, à côté de l’autre. Mais, tout à coup, il se rappelle un avertissement qu’on lui a donné : Sara veut l’amadouer pour obtenir de lui l’exécution d’anciennes promesses. Ici se place le scabreux épisode des jeunes gens que Nicolas dérange dans leurs ébats amoureux, épisode destiné à la gravure, avec l’explication suivante : « Mes Inscripcions. M. Nicolas, sur l’île Saint-Louis, venant d’écrire : 31 maij. Deux êtres, une jeune fille et un jeune procureur se livrant à l’amour. La première dit : « C’est le griffon de l’île, sauvons-nous ! »
On sait que Restif a donné la description de toutes les
estampes de Monsieur Nicolas, mais qu’aucune n’a été publiée.