c’est qu’elle est couverte de caractères de mots différens. Il y en a dans l’écriture et la langue du pays ; il y en à de thibétains, de persans, de grecs, et de plusieurs autres espèces ; et enfin on lit dans le milieu ces trois mots : avtomne winter lhivert[1]. Aucun Népaulien ne sait comment ces mots ont été gravés là, ni n’a entendu dire qu’il soit venu des Européens dans le pays, avant les missionnaires qui y pénétrèrent au commencement de ce siècle.
La montagne de Simbi, qui est à un mille au nord de Cat’hmándù, contient les tombeaux de divers Lamas thibétains, et de quelques autres principaux personnages de la même nation. Ces monumens sont de différentes formes. Il y en a deux ou trois qui s’élèvent en pyramide et sont couverts d’ornemens ; aussi les distingue-t-on de très-loin. Des pierres qu’on voit auprès portent beaucoup de caractères qui ne sont probablement que
- ↑ On voit que ce sont les noms français de deux saisons, dont le dernier est mal orthographié, et qu’un mot anglais les sépare. Il y a apparence que c’est l’ouvrage de quelque Népaulien, ou de quelqu’autre Indien, qui avait fréquenté des Européens et appris quelques mots de leurs langues.(Note du Traducteur).