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tune, l’aigle de Jupiter, les compagnons chèvre-pieds de Bacchus, l’arc et les flèches de l’Amour, et le char du Soleil ; de l’autre nous entendons les cymbales de Rhée, les chansons des Muses, et les contes pastoraux de l’Apollon Nomien. Dans des lieux plus retirés, dans des bosquets, dans des écoles, nous trouvons les Brahmes et les Sarmanes, cités par Clément d’Alexandrie, qui tantôt disputent avec toutes les formes de la logique, tantôt s’entretiennent de la vanité des plaisirs, de l’immortalité de l’âme, de son origine céleste, de ses erreurs, de sa dégradation, et de son retour à sa source.

Les six systèmes dont les principes sont expliqués dans le Dersana Sastra, comprennent toute la métaphysique de l’ancienne académie, du lycée et des autres écoles d’Athènes. On ne peut lire le Védánta et les beaux commentaires qu’on y a ajoutés, sans croire que Pythagore et Platon ont tiré leurs sublimes préceptes de la même école que les sages de l’Inde.

La doctrine et la mythologie des Scythes et des Hyperboréens, se retrouvent aussi dans les contrées de l’orient. Wod ou Odin, dont, suivant les historiens du nord, la religion