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l’arrangement des sujets qu’on y traite, sont plutôt synthétiques que conformes au titre ; car, bien que la synthèse soit la meilleure méthode à employer dans, une science dont les principes sont démontrés, elle semble peu propre à satisfaire complettement dans des recherches historiques, où toute assertion sans preuves est dédaignée, et toute définition combattue.

L’observation que je fais paraîtra peut-être de peu de conséquence : mais on doit tellement désirer de convaincre les hommes raisonnables, et le sujet dont il s’agit est si intéressant par lui-même, qu’il n’est pas inutile de le discuter d’une manière purement analytique ; et, après avoir présenté des faits dont l’authenticité est reconnue, de démontrer des vérités ignorées, ou du moins imparfaitement apperçues.

Les cinq principales nations qui, à différentes époques, se sont partagé, comme une espèce d’héritage, le vaste continent d’Asie et les nombreuses îles qui en dépendent, sont les Indiens, les Chinois, les Tartares, les Arabes et les Persans. J’espère démontrer, dans cinq essais différens, ce que sont ces nations, d’où elles sont venues, où elles sont