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historien et comme géographe, dit, en parlant de la marche de l’empereur Shah Jehan, qu’il arriva sur la rive du Sinde mieux connu sous le nom de Nilab, du côté opposé au fort d’Attock ; ce qui s’applique directement au point désigné. La même idée est répétée par Abdul Kurrim (Cachemirien de distinction, dont les Mémoires ont été traduits par Mr  Gladwin). En parlant du passage des rivières au-dessous d’Attock par Nadir-Shah, il dit : « ces cinq ruisseaux s’unissent au passage de Paishawur : ce confluent s’appelle Attock ; dans les anciens livres il est nommé Nilab ». Le passage de Paishawur est sans contredit celui d’Attock même, qui conduit à la province de Paishawur. Il est cependant certain que par un défaut d’exactitude, le nom de Nilab a été aussi appliqué à une rivière voisine, c’est-à-dire, à une partie au moins de la rivière de Cabul, car Soojan-Rae dit que Jalalabad et Dakkah sont situés sur le Nilab[1].

  1. Le capitaine Kirkpatrick, dont l’opinion doit être d’un grand poids, vu l’exactitude de ses recherches, et sa réserve ordinaire dans les décisions, pense que les noms de Nilab et d’Attock, quant à leur application à la rivière voisine, n’appartiennent véritablement qu’à la partie voisine du confluent, savoir, entre Attcok et