pour être celui des Malli, quoique l’ancienne capitale fût plus près de Toulumba. Le colonel Browne m’apprend que le roi de Candahar a placé garnison dans Moultan, depuis l’année 1779.
Après avoir ainsi déterminé (le lecteur peut juger lui-même avec quel degré d’exactitude) les trois points importans de Lahore, Attock et Moultan, qui sont les bases sur lesquelles reposent l’échelle, et les parties relatives de tout le Panjab, il me reste à entrer dans les détails de la construction géographique du pays même.
En décrivant une contrée qui tire son véritable caractère et son nom de ses rivières, il est convenable, sans doute, de donner une idée générale de leur cours, avant de passer aux particularités de sa géographie. Des cinq rivières qui donnent le nom au Panjab, l’Indus n’est pas considéré comme une rivière particulière, ; c’est plutôt le tronc ou la souche d’où partent les rivières du Panjab, et celles de Cabul, qui en sont les branches. Telle est cependant la connexion de cette rivière avec ce que l’on peut dire du Panjab, que je dois d’abord en donner une notice. Elle se forme d’environ dix ruisseaux principaux qui descendent des montagnes de
