tances mesurées actuellement, ou qui le furent par les ordres des empereurs Acbar, Shah-Jehan et d’autres, sur les routes à partir de Lahore, Cabul, Ghizni, Candahar et Moultan, et en retournant à Lahore, aussi bien que sur celles qui se trouvent entre Cachemire et les villes de Lahore et d’Attock, et entre Cabul, Balk et Bamian ; et en outre sur quelques autres portions de différentes routes, ce qu’il serait trop fastidieux de rapporter. Il est vrai que l’on ne peut se servir de ces mesures de route avec une précision géographique ; mais elles indiquent par approximation la distance horizontale que l’on est toujours sûr de déterminer, en tenant compte des sinuosités des routes et de la nature de la contrée. C’est ce que le capitaine Kirkpatrick nous a mis en état de faire ; et de tels matériaux sont sans doute bien supérieurs à des distances estimées sur des rapports vagues, ou le jugement d’un individu.
Mais comme on a publié ces mesurages sans indiquer leur direction, nous avons été obligés d’avoir recours à d’autres matériaux, puisque les latitudes étaient rarement données, ou l’étaient sans exactitude. Nous allons commencer par faire connaître les autorités
