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convenir qu’ils sont à peu près d’accord, l’un donnant 93 cosses, et l’autre 96. On suppose que la route de Rahoon fait un petit angle ou se courbe au nord, ce qui la rendrait nécessairement plus longue que celle par Ludhana. Si cependant la différence eût été plus considérable, j’aurais donné la préférence au résultat du calcul simple par Rahoon, au calcul composé par Ludhana et Sultanpour, le premier étant par sa nature moins sujet à l’erreur. Mais, en effet, si nous considérons la quantité des matériaux et les différens canaux par lesquels ils nous sont parvenus, nous pouvons dire que les notices, quoique différentes, en général, se prêtent une force mutuelle plutôt qu’elles ne se contredisent.

Si nous prenons la moyenne des deux notices, ou que nous accordions deux cosses pour la courbure de la route de Rahoon, il n’y aura qu’une demi-cosse de différence ; et en suivant cette dernière règle, nous aurons 94 cosses qui produiront 1341/4 milles G. de distance directe. Si nous croyons que ce calcul ait été fait à partir des fauxbourgs de Lahore, on peut porter à 1351/2 milles G. ou à environ 95 cosses la distance entre Sirhind et le point central de Lahore. Si nous ajoutons ensuite 95 à 105, ce